Le Réveil d’Asbury s’est déroulé durant 16 jours sans interruption du 8 au 24 février 2023, à Asbury University, Wilmore, Kentucky. Lors d’un culte ordinaire dans la chapelle de l’université, des étudiants se sont avancés pour un appel à la repentance, puis ont continué à prier et chanter spontanément après la fin de la session prévue. Ce qui était au départ une réunion de prière est rapidement devenu un mouvement continu de culte et de témoignages, attirant des milliers de visiteurs de diverses régions du monde.
Le mouvement, centré sur la génération Z, a mis l’accent sur une foi renouvelée, des témoignages de vie transformée et une repentance authentique. Pendant 16 jours sans interruption, Asbury a accueilli des étudiants de centaines d’autres universités ainsi que de nombreux spectateurs curieux. Cette période a été marquée par une atmosphère de simplicité, d’humilité et de profondeur spirituelle, tout en suscitant l’intérêt de médias nationaux et internationaux.
Voici quelques témoignages, introduits par 8 leçons principales qui peuvent être tirées de ce réveil authentique, enraciné dans la simplicité, l’humilité et la soif de Dieu, préfiguration de ce que le Paradis sera pour ceux qui aiment Jésus-Christ d’un coeur purifié :
1. L’importance de la prière et du repentir
Le réveil d’Asbury s’est concentré sur des prières sincères, le repentir et la confession, montrant que le cœur d’un véritable renouveau spirituel réside dans la réconciliation avec Dieu et les autres. Ce cadre a permis un approfondissement de la foi pour beaucoup, sans artifice ni mise en avant de personnalités célèbres.
2. Un encadrement bienveillant et l’absence de programme
Contrairement à d’autres réveils organisés, celui d’Asbury n’a pas suivi un programme strict. La spontanéité, encadrée par l’humilité et la mise en silence des activités normale par le personnel de cette université chrétienne déjà rodée aux réveils (Asbury en a connu une douzaine depuis sa création), a permis aux participants de se laisser guider par l’Esprit, créant une expérience unique et transformative.
3. La simplicité comme catalyseur
L’absence de technologie sophistiquée, de monétisation, de célébrités ou de mises en scène a permis une authenticité rare. Les chants simples et contemplatifs ont marqué l’événement, créant une atmosphère propice à la communion avec Dieu. Les récits des étudiants concordent sur deux points : un besoin quasi « magnétique » de retourner avec les autres pour adorer Dieu ensemble et la perte de la notion du temps – les participants pouvant rester des heures à chanter sans même s’en rendre compte.
4. Un mouvement dirigé par les jeunes
Ce renouveau spirituel a été largement initié par les étudiants, révélant une soif profonde de la jeune génération (la génération Z) pour la vérité, la guérison et une connexion réelle avec Dieu. Cela montre le potentiel des jeunes à être des catalyseurs de changement spirituel.
5. Un appel à la guérison et à la réconciliation
Les récits incluent des témoignages de guérisons physiques, de réconciliations raciales et relationnelles, et de transformations profondes dans des domaines comme les addictions et les crises d’identité. Ces moments de guérison spontanée reflètent l’action souveraine du Saint-Esprit et donnent la gloire à Jésus-Christ, presque sans intervention humaine (pas de temps d’enseignement, peu ou pas de sermons).
6. Les médias sociaux comme amplificateurs
Ce réveil a utilisé les plateformes modernes pour s’étendre rapidement, avec des millions de vues sur TikTok, Facebook et YouTube, prouvant que les outils numériques peuvent être utilisés positivement pour diffuser le message du Salut en Jésus. Il est à noter que les autorités de l’université ont refusé de filmer officiellement* les rencontres : toutes les vidéos qui ont « fuité » sont le fait des participants eux-mêmes.
7. Un impact sur d’autres communautés
Le réveil d’Asbury a inspiré d’autres campus universitaires et églises, avec des explosions de louange spontanée ininterrompue à Cedarville, Samford et Baylor, des universités chrétiennes privées qui ont su accueillir et entretenir ce feu de l’Esprit dans la liberté, à l’exemple d’Asbury. L’impact a continué de se propager bien au-delà des murs d’Asbury.
8. Une portée internationale
Des participants de plus de 300 universités et 20 pays ont afflué, illustrant que ce type de réveil transcende les frontières culturelles et nationales. Cet aspect global témoigne de l’aspiration universelle à une vie spirituelle authentique.
Pour en savoir davantage, visitez la page officielle d’Asbury University consacrée à l’événement: Asbury Outpouring et explorez les archives des retransmissions en direct pour revivre ces moments significatifs (Live Stream Archive – * comme dit plus haut, le réveil n’a pas été filmé par les autorités de l’université. Les archives montrent seulement la retransmission des 2 heures du culte « normal »).
Pour aller plus loin
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Témoignage de Jessica
« Jessica a conduit pendant deux heures pour se rendre sur le lieu du rassemblement dans le Kentucky, le jour de la Saint-Valentin, afin d’honorer son Seigneur. Elle raconte : « Cela ne sert à rien d’y aller, tu peux vivre la même expérience à la maison. » « Tu ne fais que courir après ce dont tout le monde parle. » « À la seconde où tu arriveras, ce sera fini. » « Pourquoi crois-tu être assez digne pour recevoir quoi que ce soit si tu y vas ? » « Tu sais que Jésus n’est pas confiné dans un bâtiment, n’est-ce pas ? »
Toutes ces pensées m’assaillaient avant de décider de conduire presque deux heures jusqu’à l’université d’Asbury. Mais j’ai envoyé mes enfants à l’école, et j’ai décidé que je voulais passer la Saint-Valentin avec mon premier amour. Puis mes pensées ont radicalement changé : « Pourquoi te maquilles-tu pour venir me voir ? »
J’ai pris ma voiture, entré l’adresse dans le GPS, et conduit près de deux heures. Dès mon arrivée sur le campus, j’ai vu des gens affluer dans le Hughes Memorial Auditorium. J’ai trouvé une place de parking et rejoint les autres, marchant avec détermination pour entrer dans le bâtiment. Comme j’étais seule, j’ai trouvé une place sur le balcon.
Pendant trois heures, j’ai adoré avec des centaines de personnes venues des quatre coins des États-Unis, avides de vivre ce réveil. Les gens se pressaient à l’autel, non pas parce qu’on les y appelait, mais parce que Jésus les appelait à la repentance. Il n’y avait pas « d’équipe de prière », alors ils priaient les uns pour les autres. L’adoration était incroyable, empreinte de la présence du Saint-Esprit. Il n’y avait pas non plus « d’équipe d’adoration » : juste un piano, une guitare, et parfois une seule personne pour guider. Il arrivait même que cette personne suive le rythme imposé par l’assemblée, et pourtant, il n’y avait aucune frustration.
Il y avait des enfants en pyjama, des personnes avec des tatouages de gang, mais tous unis dans l’adoration de Jésus, priant pour les autres. À un moment, quelqu’un a commencé à gémir à l’autel, et les gens se sont précipités autour de lui pour prier. Un homme de l’université a pris la parole au micro pour dire qu’il était prudent de ne pas encore qualifier cela de « réveil » parce que cela ne semblait pas prêt de s’arrêter.
Pendant ces trois heures d’adoration, les yeux fermés et les mains levées, je serais incapable de vous dire quelles chansons nous avons chantées. Il n’y avait pas d’écran avec les paroles, pas de programme. Juste l’expression de mon amour pour Jésus, le jour de la Saint-Valentin. C’était extraordinaire, car personne ne se souciait de la manière dont il chantait. Celui derrière moi chantait faux, celui à ma droite chantait avec un vibrato exagéré. Et moi, au moment où je pensais chanter « le mieux », l’Esprit du Seigneur est descendu avec puissance, me submergeant. Ma voix s’est brisée, mais cela importait peu.
Je me tenais là, les bras tendus vers mon Créateur, le Seigneur des armées célestes. Les larmes coulaient sur mon visage, et j’avais l’impression d’être prise dans Ses bras. Je n’étais pas endormie, mais je n’étais pas consciente de ce qui se passait autour de moi. J’ai failli tomber une fois, mais je me suis rattrapée, et c’était comme si j’étais encore dans Ses bras.
Je ne voulais plus partir. Si je pouvais rester dans cet état de doux abandon pour toujours, je le ferais. J’espère que le paradis ressemblera à cela. »
Témoignage de Niel Petersen
« Hier, alors que j’étais à genoux devant l’autel du #asburyrevival2023, un homme s’est approché de moi et a posé sa main sur mon épaule. C’était une main douce, une main aimante. L’homme n’a jamais parlé, n’a jamais rien dit, mais j’ai ressenti son amour et son attention. Il est resté avec moi pendant un moment, et finalement j’ai attrapé sa main pour lui faire savoir que j’appréciais sa puissante prière même si je ne l’avais jamais entendu. Après une autre minute ou deux, j’ai levé les yeux, les pris dans mes bras et nous nous sommes embrassés et il est parti. Nous ne nous sommes jamais parlé, mais je savais qu’il tenait à moi et priait profondément pour moi. C’est ce qui se passe avec le #asburyrevival2023. Moins de bruit, plus de puissance ! Ce grand réveil ne fait que commencer ! Moins de paroles, plus de prières, moins de bruit, plus de puissance ! »